A la loupe : Britix chronographe Suisse de 1952.

Voici venu le temps de notre première revue !

Et pour cette première nous avons choisi de parler du chronographe Suisse Britix, une montre produite en 1952.

A la base, l’enseigne La Compagnie des Montres BRITIX Henri Quaile est créée à la Chaux de Fonds, en 1921 dans le coeur de la Suisse horlogère. En 1939, au décès de Monsieur Henri Quaile, cette société fut reprise par Edmond Muhlematter, Montres BRITIX. Puis cette société devint BRITIX Watch CO S.A à Longeau en 1945.

La raison sociale de cette société dit « fabrication et vente d’horlogerie » et même si le nom de BRITIX est souvent apparent, gravé sur le cadran et le mécanisme, il est quasiment certain que c’était un emboiteur de très beaux calibres dans les années 40/50, du Valjoux 23, 72, 92, du Venus de tous calibres et du Landeron également.

​Et nous voici donc ici avec un très joli chrono des années 50’ en très bon état d’origine malgré la patine du cadran et un boitier usé par le temps. Le mouvement Landeron 48 est apprécié des collectionneurs et horlogers car il est fiable et robuste. Il est habillé ici d’un bracelet Jaro Straps plutôt basique, le cuir n’étant pas de premier choix. Il a été en revanche ajouté par Philippe Saucerotte, des coutures qui s’associent très joliement​ à la patine du cadran et qui relèvent le tout. Les poussoirs rectangulaires sont typiques de ces années et son 35mm hors couronne ne parait finalement pas si petit grâce à sa belle ouverture de cadran, accentuée par un plexi légèrement bombé.

Ce chronographe est aujourd’hui côté entre 700 et 1200 Euros selon son état de conservation.

Le modèle Or rose lui se négocie entre 1500 et 2000 Euros.​

Le modèle le plus côté de la marque restant la référence partagée avec Breitling, Datora 785 Dato-Compax triple calendar équipé d’un Valjoux 72C comme celui ci-dessous actuellement en vente sur Chrono 24 à 6000 Euros mais pouvant atteindre les 8000 Euros.

Personnellement, étant possesseur d’un grand nombre de montres et de plusieurs chronos, je trouve à celui-ci un charme particulier et ses 35mm de discrétion m’accompagnent souvent deux ou trois jours par semaine.

Luis Azemar